L’adultère est l’impureté des personnes mariées, l’avarice est l’impureté de ceux qui font la charité. Les actions néfastes sont les véritables impuretés dans ce monde comme dans celui d’après.
Verset 243 : Mais la pire de toutes les impuretés est l’ignorance (de la Vérité). O bhikkhus, abandonnez cette impureté et vous serez libre de toute impureté.
L’histoire d’un homme dont la femme a commis l’adultère
Alors qu’il résidait au monastère de Veluvana, le Bouddha prononça les versets 242 et 243, à propos d’un homme dont la femme avait commis l’adultère.
Un jour, l’épouse d’un homme a commis l’adultère. Il avait tellement honte de l’inconduite de sa femme qu’il n’osait regarder personne en face ; il se tenait également à l’écart du Bouddha. Après un certain temps, il alla voir le Bouddha et celui-ci lui demanda pourquoi il n’était pas venu depuis longtemps, l’homme lui expliqua. En apprenant la raison de son absence, le Bouddha dit : « Mon disciple, les femmes sont comme une rivière, ou une route, ou un magasin d’alcool ou une maison de repos, ou un point d’eau au bord de la route ; elles fréquentent toutes sortes de personnes. En effet, l’inconduite sexuelle est la cause de la ruine d’une femme. »
Puis le Bouddha dit :
L’adultère est l’impureté des personnes mariées, l’avarice est l’impureté de ceux qui font la charité. Les actions néfastes sont les véritables impuretés dans ce monde comme dans celui d’après.
Mais la pire de toutes les impuretés est l’ignorance (de la Vérité). O bhikkhus, abandonnez cette impureté et vous serez libre de toute impureté.
À la fin du discours, de nombreuses personnes atteignirent le premier stade de l’Éveil.
Quelques réflexions …..
Ce verset pourrait être compris comme très misogyne. En fait, il s’applique bien sûr aux deux sexes. L’idée plus générale est que nous ne pouvons pas dépendre des objets de notre désir pour être heureux. Les objets de nos désirs sont voués à nous décevoir ou à nous quitter à un moment ou à un autre dans le futur. Nous sommes très peu fiables surtout quand nous sommes aveuglés par des désirs lubriques, c’est comme le feu, il se propage très vite. Dans ces situations, nous mentons, nous trahissons la confiance de notre partenaire et nous mettons tout en danger. Ce faisant, nous créons une énorme quantité de souffrance pour nous-mêmes et pour les autres.
Le Bouddha met les choses en perspective en comparant la souillure de l’adultère à la souillure de l’avarice, toutes ces impuretés sont dues à la condition de l’esprit, elles font partie de la vie tant que nous n’avons pas purifié notre esprit.
Ces impuretés sont dues à l’ignorance, nous ne voyons pas que nos actions ont des conséquences pour nous et pour les autres : la souffrance. Nous ne comprenons pas ce qui cause réellement la souffrance et ce qui cause le vrai bonheur. C’est pour cela que nous devons cultiver la sagesse et la vue juste.