Même si, un insensé reste auprès d’un sage sa vie entière, il ne connaît rien du Dhamma. Pas plus que la louche ne connaît le goût de la soupe.
L’histoire de Vénérable Udayi
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça le verset 64, en référence à Vénérable Udayi, un bhikkhu prétentieux.
Vénérable Udayi allait souvent s’asseoir sur l’estrade d’où les savants Vénérables prononçaient leurs discours. Un jour, des bhikkhus en visite, le prenant pour un Vénérable très savant, lui posèrent quelques questions sur les cinq agrégats (khandhas). Vénérable Udayi ne put répondre, car il ne connaissait rien au dhamma. Les bhikkhus furent très étonnés de constater qu’une personne séjournant dans le même monastère que le Bouddha en savait si peu sur les khandhas.
Le Bouddha leur dit :
Même si, un insensé reste auprès d’un sage sa vie entière, il ne connaît rien du Dhamma. Pas plus que la louche ne connaît le goût de la soupe.
Quelques réflexions …..
Si nous sommes enclins à la malséance, à la cruauté, à l’arrogance et que nous n’en sommes pas conscients ou refusons même de remettre en question nos états d’esprit et nos attitudes, le fait d’être en présence de personnes sages ou de leurs écritures ne nous aidera pas à changer ou à nous libérer de ces tendances.
La clé du changement est la pratique de la méditation, qui apporte une prise de conscience de nos tendances et une connaissance claire de leurs dangers, tant pour nous-mêmes que pour les autres. Les enseignements du Bouddha peuvent alors nous aider à nous défaire de ces tendances et à développer des qualités et des attitudes saines qui nous libèrent et profitent aux autres. Mais pour que ces enseignements fassent une différence, nous devons les mettre en pratique avec application et diligence et ne pas les considérer seulement d’un point de vue intellectuel.