Qui conquerra cette terre, le royaume de la mort, le monde des hommes et le monde des dévas ? Qui suivra le sentier de sagesse du Dhamma, bien enseigné, comme un faiseur de guirlandes expert qui choisit et cueille les fleurs ?
Celui qui s’entraîne dans le Dhamma conquerra cette terre, le royaume de la mort, le monde des hommes et le monde des dévas. Celui qui s’entraîne suivra le chemin de la vertu (le Dhamma), bien enseigné, comme un fleuriste expert qui choisit et cueille les fleurs.
L’histoire des cinq cents bhikkhus
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça les versets 44 et 45, à propos de cinq cents bhikkhus.
Cinq cents bhikkhus, après avoir accompagné le Bouddha dans un village, retournèrent au monastère de Jetavana. Le soir, alors que les bhikkhus parlaient du voyage, en particulier de l’état du terrain, s’il était plat ou vallonné, ou si le sol était argileux ou sablonneux, rouge ou noir, etc., le Bouddha vint vers eux. Connaissant le sujet de leur discussion, il leur dit : « Bhikkhus, la terre dont vous parlez est extérieure au corps ; Il est préférable, en fait, d’examiner votre propre corps et de vous préparer à la pratique de la méditation. »
Puis le Bouddha dit :
Qui conquerra cette terre, le royaume de la mort, le monde des hommes et le monde des dévas ? Qui suivra le sentier de sagesse du Dhamma, bien enseigné, comme un faiseur de guirlandes expert qui choisit et cueille les fleurs ?
Celui qui s’entraîne dans le Dhamma conquerra cette terre, le royaume de la mort, le monde des hommes et le monde des dévas. Celui qui s’entraîne suivra le chemin de la vertu (le Dhamma), bien enseigné, comme un fleuriste expert qui choisit et cueille les fleurs.
Quelques réflexions …..
Nous passons beaucoup de temps à nous préoccuper de sujets banals, mais cela ne fait que nous distraire des vrais problèmes humains que sont la souffrance, la vieillesse et la mort. Le Bouddha nous a laissé le Dhamma, le Noble Sentier Octuple qui est la voie pour surmonter ces problèmes, et nous devons être conscients qu’il y a une certaine urgence à pratiquer cette voie. En ignorant ou en nous détournant de cette réalité, nous créons les conditions permettant au cycle de la naissance, de la souffrance, de la vieillesse et de la mort de se poursuivre.
Lorsque nous méditons et pratiquons les enseignements du Bouddha, nous réalisons que les choses auxquelles nous nous accrochons ne nous apportent pas le bonheur, elles ne font que créer des habitudes, elles sont insatisfaisantes et nous rendent dépendants.