Il est préférable de ne pas faire une mauvaise action, car une mauvaise action nous tourmentera plus tard. Il est mieux de faire une bonne action, car on n’a pas à se repentir de l’avoir faite.
L’histoire d’une femme de nature jalouse
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça le verset 314, en référence à une femme qui était par nature très jalouse.
Une fois, une femme dotée d’une nature très jalouse vivait avec son mari à Savatthi. Elle découvrit que son mari avait une liaison avec sa servante. Un jour, elle ligota la jeune fille avec des cordes solides, lui coupa les oreilles et le nez et l’enferma dans une pièce. Puis elle demanda à son mari de l’accompagner au monastère de Jetavana. Peu après leur départ, les parents de la servante arrivèrent chez eux et trouvèrent la servante ligotée et enfermée. Ils la libérèrent et l’emmenèrent au monastère. Ils arrivèrent pendant que le Bouddha enseignait le Dhamma.
La jeune fille lui raconta ce que sa maîtresse lui avait fait, comment elle avait été battue, et comment son nez et ses oreilles avaient été coupés. Elle se tenait au milieu de la foule pour que tous puissent voir ses blessures.
Le Bouddha dit : « Ne faites pas le mal en pensant que les gens n’en sauront rien. Une mauvaise action faite en secret, lorsqu’elle est découverte, apporte beaucoup de souffrance et de chagrin ; mais une bonne action peut être faite en secret, car elle ne peut apporter que du bonheur et pas du chagrin. »
Puis le Bouddha dit :
Il est préférable de ne pas faire une mauvaise action, car une mauvaise action nous tourmentera plus tard. Il est mieux de faire une bonne action, car on n’a pas à se repentir de l’avoir faite.
À la fin du discours, le couple atteignit le premier stade de l’Éveil.
Quelques réflexions …..
À un moment ou à un autre de notre vie, nous avons probablement tous ressenti des remords – « un profond regret ou une profonde culpabilité pour une faute commise ». Nous éprouvons des remords lorsque nous avons triché d’une manière ou d’une autre ou lorsque nous avons délibérément blessé quelqu’un. Les sentiments de remords peuvent nous enliser dans des souvenirs négatifs qui resurgissent chaque fois que nous rencontrons la personne que nous avons blessée, ou que nous pensons à la gravité de ce que nous avons fait. Le remords n’est pas seulement le regret des conséquences, c’est aussi le regret du motif. Le remords est ce que nous ressentons lorsque nous avons fait quelque chose qui demande une réflexion calculée, et que nous savions que ce n’était pas bien. Nous avons fait quelque chose pour blesser quelqu’un ou le rabaisser consciemment et délibérément.
Il est difficile de vivre avec des remords, nous ne dormons pas bien, nous craignons que nos actes soient découverts, nous développons de l’anxiété, nous nous sentons honteux et coupables et nous ne trouvons aucun soulagement, joie et bonheur. Cela peut durer des années, souvent bien après que la personne que nous avons blessée se soit remise et ait tourné la page. Comme le Bouddha nous conseille « Il est préférable de ne pas faire une mauvaise action, car une mauvaise action nous tourmentera plus tard. »