Verset 183 : Ne pas faire le mal, faire ce qui est juste et bon, purifier son esprit – tel est l’enseignement des Bouddhas.
Verset 184 : La meilleure pratique morale est la patience et la tolérance ; « Nibbana est suprême », ont dit les Bouddhas. Un bhikkhu ne fait pas de mal aux autres ; celui qui blesse les autres n’est pas un bhikkhu.
Verset 185 : Ne pas injurier, ne pas blesser, pratiquer la retenue selon les instructions fondamentales de la règle monastique, manger avec modération, vivre dans la solitude, se consacrer à la méditation – tel est l’Enseignement des Bouddhas.
L’histoire d’une question soulevée par Vénérable Ananda
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça les versets 183-185, en référence à une question soulevée par Vénérable Ananda concernant les instructions fondamentales données aux bhikkhus par les Bouddhas précédents.
Un jour, Vénérable Ananda demanda au Bouddha si les instructions fondamentales données aux bhikkhus par les bouddhas précédents étaient les mêmes que celles du Bouddha lui-même. Il lui répondit que les instructions données par tous les bouddhas sont celles qui figurent dans les versets suivants :
Ne pas faire le mal, faire ce qui est juste et bon, purifier son esprit – tel est l’enseignement des Bouddhas.
La meilleure pratique morale est la patience et la tolérance ; « Nibbana est suprême », ont dit les Bouddhas. Un bhikkhu ne fait pas de mal aux autres ; celui qui blesse les autres n’est pas un bhikkhu.
Ne pas injurier, ne pas blesser, pratiquer la retenue selon les instructions fondamentales de la règle monastique, manger avec modération, vivre dans la solitude, se consacrer à la méditation – tel est l’Enseignement des Bouddhas.
Quelques réflexions …..
Ces « règles » sont simples et faciles à appliquer, mais si nous ne comprenons pas pourquoi elles doivent être appliquées, nous les abandonnerons rapidement et reviendrons à notre comportement habituel. Nous avons généralement une compréhension intuitive de ce qui est bon ou mauvais, mais celle-ci repose souvent sur ce qui nous a été enseigné depuis notre enfance et peut être remise en question selon les circonstances. En outre, nous ne savons pas nécessairement comment nous débarrasser de nos mauvaises qualités telles que la colère et l’avidité.
La clé pour comprendre les raisons qui se cachent derrière ces règles et modifier notre comportement réside dans la purification de l’esprit par la méditation. Celle-ci nous permet non seulement de nous calmer, mais aussi de voir clairement ce qui est bon et ce qui est mauvais. Lorsque nous voyons les conséquences de nos actions mentales, verbales et physiques sur notre propre esprit de façon répétée, nous cessons de faire le mal et commençons à voir les avantages de la générosité, de la compassion et de la bienveillance. Nous commençons également à voir la vacuité des objets du désir, nous réalisons à quel point ils sont impermanents et insatisfaisants.