Dhammapada Verset 204

La santé est un grand bienfait ; le contentement est une grande richesse ; un ami proche et de confiance est le meilleur des parents ; Nibbana est la plus grande félicité.

L’histoire du roi Pasenadi de Kosala

Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça le verset 204, en référence au roi Pasenadi de Kosala.

Un jour, le roi Pasenadi de Kosala se rendit au monastère de Jetavana après avoir pris son repas du matin. On dit que ce jour-là, le roi avait mangé un demi-boisseau de riz avec du curry de viande ; alors, en écoutant le discours du Bouddha, il somnola la plupart du temps. Voyant qu’il somnolait, le Bouddha lui conseilla de prendre un peu moins de riz chaque jour et de diminuer la quantité de riz de façon dégressive jusqu’à un minimum d’un seizième de la quantité initiale qu’il prenait. Le roi fit ce que Le Bouddha lui avait dit et constata qu’en mangeant moins, il s’amincissait, il se sentait beaucoup plus léger et jouissait d’une bien meilleure santé. Lorsqu’il en parla au Bouddha, celui-ci lui dit : « Ô roi ! La santé est un grand bienfait ; le contentement est une grande richesse ; un ami proche et de confiance est le meilleur des parents ; Nibbana est la plus grande félicité. »

Quelques réflexions …..

Le Bouddha est en quelque sorte le premier entraîneur à l’alimentation consciente, il y a 2600 ans ! Mais le verset va plus loin que cela. Notre santé physique est évidemment importante, mais la santé de notre esprit est la plus importante d’un point de vue bouddhiste. Nous pouvons être physiquement robustes, en bonne santé et riches et pourtant souffrir mentalement.

Lorsque nous méditons, nous apprenons à voir les choses clairement, nous adoptons une nouvelle perspective sur la vie. De ce point de vue, nous apprenons à nous contenter de tout ce que la vie, les situations, etc. nous apportent, car le véritable contentement est basé sur la compréhension de la réalité telle qu’elle est vraiment. Nous cessons d’avoir des attentes et réalisons que le vrai bonheur vient de l’esprit et est indépendant des conditions extérieures, quelles qu’elles soient.