Les forêts, que les foules évitent sont merveilleuses pour ceux, libres de toute passion, qui ne recherchent pas les plaisirs sensuels.
L’histoire d’une femme
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça le verset 99, à propos d’une femme au caractère douteux.
Un bhikkhu, après avoir pris un sujet de méditation auprès du Bouddha, pratiquait la méditation dans un vieux jardin. Une femme au caractère douteux entra dans le jardin et, voyant le bhikkhu, essaya d’attirer son attention et de le séduire. Le moine fut effrayé ; en même temps, tout son corps fut envahi par l’excitation. Le Bouddha l’aperçut depuis son monastère et, grâce à son pouvoir surnaturel, lui envoya des rayons de lumière. Le bhikkhu reçut ce message, qui disait : « Mon fils, là où les mondains recherchent les plaisirs sensuels, ce n’est pas l’endroit pour les bhikkhus ; les bhikkhus devraient prendre plaisir dans les forêts où les mondains ne trouvent aucun attrait. »
Puis le Bouddha dit :
Les forêts que les foules évitent sont merveilleuses pour ceux, libres de toute passion, qui ne recherchent pas les plaisirs sensuels.
Quelques réflexions …..
Le désir sensuel ne nous rend pas heureux, il enflamme notre esprit, nous fait perdre notre clarté et notre tranquillité d’esprit. Souvent, nous ne nous en rendons pas compte parce que nous sommes absorbés par la poursuite des objets de notre désir, nous avons juste ce sentiment lancinant que quelque chose manque dans notre vie, mais nous n’arrivons pas à mettre le doigt dessus.
Nous essayons d’ignorer ou de faire taire ce sentiment : nous mangeons trop, nous avons des mœurs légères, nous buvons trop, nous nous droguons ou nous déprimons, mais rien de tout cela ne peut apaiser notre esprit ou nous apporter la paix et la joie dont nous avons besoin durablement.
Nous sommes tellement habitués à nos attachements que nous ne les considérons pas comme un problème, nous voulons garder ces attachements, mais nous débarrasser de la douleur lorsque les objets auxquels nous sommes attachés disparaissent. Or, ce n’est qu’en se débarrassant des attachements que l’on évite la souffrance.