Le don du Dhamma surpasse tous les dons ; la saveur du Dhamma surpasse toutes les saveurs ; la joie du Dhamma surpasse toutes les joies. L’éradication du désir mène au-delà de toute souffrance.
L’histoire des questions soulevées par Sakka
Alors qu’il résidait au monastère de Jetavana, le Bouddha prononça le verset 354, en référence à quatre questions posées par Sakka, le roi des devas.
Un jour, lors d’une réunion des dévas dans le royaume de Tavatimsa*, quatre questions ont été posées, mais les dévas n’ont pas réussi à obtenir les bonnes réponses. Finalement, Sakka les emmena au Bouddha au monastère de Jetavana. Après avoir expliqué leurs difficultés, Sakka posa les quatre questions suivantes :
(a) Parmi les cadeaux, lequel est le meilleur ?
(b) Parmi les goûts, lequel est le meilleur ?
(c) Parmi les plaisirs, lequel est le meilleur ?
(d) Pourquoi l’éradication du désir est-elle considérée comme la plus excellente ?
À ces questions, le Bouddha répondit : « Oh Sakka, le Dhamma est le plus noble de tous les dons, la meilleure des saveurs et la plus grande joie. L’éradication du désir conduit à l’Éveil et est, par conséquent, la plus grande de toutes les conquêtes. »
Puis le Bouddha dit :
Le don du Dhamma surpasse tous les dons ; la saveur du Dhamma surpasse toutes les saveurs ; la joie du Dhamma surpasse toutes les joies. L’éradication du désir mène au-delà de toute souffrance.
A la fin du discours, Sakka dit au Bouddha : » Vénérable Seigneur, si le don du Dhamma dépasse tous les dons, pourquoi ne sommes-nous pas invités à partager le mérite chaque fois que des dons du Dhamma sont faits ? Je prie pour qu’à partir de maintenant, nous puissions recevoir une part du mérite des bonnes actions ». Le Bouddha demanda alors à tous les bhikkhus de se rassembler et les exhorta à partager le mérite de toutes leurs bonnes actions avec tous les êtres.
Depuis lors, la coutume est d’inviter tous les êtres des trente et un royaumes à venir partager le mérite chaque fois qu’une bonne action est accomplie.
*Tavatimsa : royaume des » trente-trois dieux », « êtres divins » de classe supérieure.
Quelques réflexions …..
Lorsque nous commençons sur la voie bouddhiste, nous avons l’impression que tout tourne autour du renoncement, de la mort et de la souffrance, nous pouvons également penser que c’est difficile et très exigeant ; cependant, si nous persistons et ouvrons notre cœur et notre esprit aux enseignements, si nous pratiquons assidûment, nous réalisons progressivement que notre esprit s’apaise, notre cœur est ouvert et joyeux vient alors le stade où nous ne voudrions pas revenir à ce que nous étions avant d’entendre le Dhamma en fait, même si nous le voulions, nous ne pourrions probablement pas car nous commençons à voir la vérité des enseignements, nous commençons à voir qu’ils nous libèrent. Nous réalisons par connaissance directe que « la joie du Dhamma surpasse toutes les joies »
Graines de sagesse 